Les retraites en Prépa : un temps pour « reprendre souffle »

 

Comme chaque année, les « prépas » ont été invités à prendre un temps de retraite pour, durant quelques jours et selon les aspirations de chacun, se décentrer, réfléchir, prier, agir, donner

Un vrai temps privilégié pour « reprendre souffle », au cœur de ces années-prépas si exigeantes !

 

Certains ont choisi des retraites spirituelles (au Cénacle, à Manrèse, dans les monastères de la Pierre-qui-Vire et de Saint-Benoît-sur-Loire) ou un pèlerinage vers Vézelay, afin de se recueillir et de déployer sa vie intérieure, nourrir sa relation à Dieu, à soi-même et aux autres.

 

 

En marche vers Vézelay.

 

D’autres ont rejoint des associations pour s’engager au quotidien auprès de personnes dans des situations de fragilité et de précarité. Ils ont partagé la vie d’un foyer de l’Arche auprès de personnes souffrant de handicap, contribué à du soutien scolaire et des ateliers ludoéducatifs avec le Rocher à Bondy ou aux Mureaux, ou avec Misericordia à Aubervilliers, distribué et partagé des repas avec des personnes sans domicile fixe aux côtés de la Maison de l’Amitié à La Défense, participé aux ateliers du café social Le Dorothy dans le 20e à Paris.

 

 

Au programme, travaux d'électricité et de menuiserie pour Romain et Lucile, au Dorothy Café.

 

Témoignages d'étudiants partis quelques jours à l'Arche

 

Pour les personnes souffrant d’un handicap, chaque geste, chaque sourire, chaque compliment compte et je trouve ça très énergisant de se rendre compte qu’on peut rendre quelqu’un heureux avec un rien.

 

Je recommande la retraite à l’Arche à tous les futurs préparationnaires qui auraient besoin de retrouver un peu de sens et surtout de réaliser qu’une mauvaise note en maths ou un mauvais concours blanc, ce n’est rien par rapport aux difficultés que certains ont dans la vie.

 

Cela a été l’occasion pour moi d’engager une réflexion sur le sens que je voudrais donner à ma vie et la manière dont je peux aligner mes valeurs avec mon activité professionnelle.

 

Une volontaire présente depuis un certain temps m’a dit que quand on restait longtemps à l’Arche, « on devient un peu foufou. On devient soi-même. » Je crois que nous avons tous besoin de ça.